Attention ! Nature 79 va bientôt être fermé à la saisie des données et va être remplacé par un nouveau site flambant-neuf, et déjà accessible : https://www.faune-deux-sevres.org/.

Qu’est-ce qui change ? Mis à part l’apparence et l’adresse du site, et bien pas grand-chose. Avec votre même compte, vous pourrez faire exactement la même chose que sur Nature 79. Pour ceux qui utilisent faune-France, l’interface sera assez semblable, avec des personnalisations propres aux Deux-Sèvres.

Lors de votre première connexion sur ce site, vous verrez les mêmes paramètres de personnalisation que vous pouvez avoir sur Faune-France. Par défaut, si vous n’avez jamais rien paramétré sur Faune-France, il s’agira des observations nationales. Pour changer cela, il vous suffit d’aller sur le menu de gauche en bas, sur l’onglet « Personnalisation du site ». Là vous pourrez choisir le département et la rareté des donnés que vous voulez voir Vous pourrez y personnaliser d’autres paramètres du site, comme les préférences de saisie ou les fonds cartographiques que vous voulez utiliser.

Les fonctionnalités sont en majorité les mêmes, avec parfois des noms un peu différents. Il y a également quelques nouveautés : il sera par exemple possible de saisir vos données STOC et SHOC sur faune-deux-sèvres sans avoir à passer par Faune-France ! Pour pourrez également faire des recherches sur des observations ailleurs qu’en Deux-Sèvre.

Information importante : tous les droits qui vous avaient étés accordés sur Nature 79 n’ont peut-être pas étés réaccordés sur faune-deux-sèvres. Vous pouvez dans ce cas-là nous contacter pour les ajouts.

Mais que va devenir Nature 79 ? Le site ne va pas totalement disparaitre, mais la saisie de données dessus sera fermée. Par contre, il sera toujours possible de consulter les données antérieures à sa fermeture.

Pour tout renseignement ou questions, vous pouvez contacter l’équipe de Nature 79 (prochainement l’équipe faune-deux-sèvre) : emma.sibaud@ornitho79.org ou etienne.debenest@ornitho79.org

Mais que font ces 2 personnes dans la nuit noire avec leurs petits boîtiers en main. Un comptage de chauves-souris ? Et non, une recherche de sauterelle !!

Ce petit boitier permet de retranscrire les fréquences inaudibles à l’oreille humaine. Cette méthode est très régulièrement utilisée dans le domaine des chauves-souris, mais c’est aussi une très bonne méthode pour détecter les sauterelles, notamment celles que nous ne voyons que rarement de jour et qui sont très faiblement audibles.

Dans le cadre de l'actualisation du diagnostic du terrain militaire de Roche Picher pour le CEN Nouvelle Aquitaine et le ministère des Armées, DSNE et le GODS renouvellent les inventaires menés en 2014 (papillons de jour, libellules, criquets et sauterelles, amphibiens, flores, habitats, chauves-souris et oiseaux). Pour ce diagnostic, DSNE a mis en place un inventaire particulier à l'acoustique de nuit pour détecter les espèces de sauterelles qui pourrait passer inaperçues de jour, telles que la Barbitiste des Pyrénées, le résultat ne s’est pas fait attendre lors de la prospection, 9 individus juste sur un chemin, alors qu'aucun individu n'a été observé durant la journée même. Nous vous tiendrons informés en fin d’année des résultats de ce diagnostic.

@photo Marc BRUNEAU

Après avoir commencé sa recherche il y a plus de 10 ans, et l'avoir suspecté sur les beaux étangs du nord 79, notamment de l'Argentonnais, c'est finalement ce samedi, sous un temps pourtant maussade, que l'espèce a été découverte et décrite pour la 1ère fois sur le département par les salariés et bénévoles de DSNE, réunis pour leurs Rencontres naturalistes

L'espèce est sûrement présente depuis toujours sur le site, mais elle n'est pas facile à observer et se détecte surtout par la récolte et identification des exuvies (dernière mue larvaire) typique (avec ses nombreuses épines) que l'on peut trouver dans la végétation du bord des milieux aquatiques où la larve s'est développée. Il faut dire que pas moins de 25 naturalistes ont prospecté 2 très beaux étangs du massif, avec l'accord des propriétaires.

Protégée et en danger d'extinction en Poitou-Charentes (pas en France), l'Epithèque à deux taches est l'unique représentant de son genre en Europe, genre essentiellement présent au Japon et en Amérique du nord. Espèce farouche, au vol puissant, elle se développe surtout dans les étangs, végétalisés et souvent forestiers. Elle se reconnaît à son corps jaune et noir, ses ailes tachées à la base et fumées de jaune.

C'est la station la plus à l'ouest trouvée en France (https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65387/tab/carte)

Autant le département compte peu d'espèces patrimoniales liée aux eaux courantes, au regard de leur état de dégradation et surtout de leur faible gabarit (cf la Vienne et la Charente par rapport aux Sèvre ou au Thouet) et du peu de zones en courant libre, autant les espèces des milieux stagnants et de marais restent assez bien représentées (pour l'instant)

cela mène l'odonotafaune du 79 à (soit 25 demoiselles et 34 grandes libellules), après les découvertes réalisées régulièrement par DSNE :
- en 2023 et 2004 à cause du dérèglement climatique, découverte respectivement du Trithémis annelé à Niort, et du Caloptéryx hémorroidal sur la Boutonne (maintenant également sur la Sèvre niortaise)
- en 2011 de l'Anax porte selle à cause de l'assèchement des zones humides au Portugal et de l'Espagne qui avait amené à une grande vague migratoire en France
- ainsi que des passages ponctuels sur nos plus belles zones humides du département en 2005, 2 Sympétrums ont fait un passage chez nous : le Symp. noir à la Petite Boissière et le S. faune d'or aux landes de l'hopiteau

Plus d'infos : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65387

Une seconde session de suivi entomocénotique a été effectuée sur les orthoptères des milieux humides ouverts du Marais poitevin en 2023 faisant suite à celle réalisée en 2020 dans le cadre de l’Observatoire du Patrimoine Naturel du Marais poitevin du Parc Naturel Régional. Cette étude, menée sur 110 stations situées en marais doux et sub-saumâtres des 3 départements du marais (Vendée, Charente-Maritime et Deux-Sèvres) a été réalisée en partenariat avec Nature Environnement 17 et la LPO Vendée.

35 espèces ont ainsi pu être inventoriées dont plusieurs espèces remarquables caractéristiques de ces milieux humides ouverts à savoir le Conocéphale des roseaux, le Criquet ensanglanté ou encore le Criquet tricolore. Cette deuxième année de suivi a permis d’affiner les différents cortèges des milieux herbacés humides du Marais poitevin et de poursuivre la surveillance de taxon bio-indicateur de la structure végétale et de son hygromorphie.

Avec l’arrivée des beaux jours les premiers papillons commencent à voler, parmi elle on retrouve l’Aurore (Anthocharis cardamines) avec ses taches orange présentes sur le bord de l’aile. Mais savez-vous que la femelle de l’Aurore ne présente pas de tache orange sur l’apex de l’aile ET par conséquent peut-être très facilement confondue avec la Piéride des biscutelles (Euchloe crameri) un petit papillon qui affectionne les pelouses sèches et cultures. Ce papillon a été observé l’année dernière sur Mauzé sur le mignon et en 2017 sur Mauzé Thouarsais, mais il fréquente probablement d’autres sites en Deux-Sèvres que nous ne connaissons pas, par manque de prospection, confusion avec les femelles Aurore et par sa discrétion.

Trois critères permettent de différencier la femelle Aurore de la Piéride des biscutelles :

• Présence d’une tache blanche au sein de la zone noire pour la Piéride des biscutelles (Point 1 vu de dessus)
• Tache noire discoïdale touchant le côté pour le Piéride et isolée chez l’Aurore (Point 2 vu de dessus)
• Bout de l’apex de l’aile marbré verdâtre chez la Piéride des biscutelles (comme l’aile postérieure) et sombre chez la femelle d’Aurore (Point 3 vu de dessous)

Maintenant il n’y a plus qu’à rechercher cette espèce parmi les papillons blancs qui vole chez-vous, à vos filets ! ;)

Si vous avez des questions n’hésitez pas à revenir vers marc.bruneau@dsne.org

Le programme Bivalve touche à sa fin

Il est donc venu le temps de trier les coquilles amassées depuis les 4 années au local, pour faire de la place et créer une collection qui pourra servir de référence à l’association et lors des animations.

Fin de programme arrivant, les données récoltées durant l’ensemble du programme seront envoyées au SINP et ont aussi été communiqués à nos partenaires comme l’OFB.

Il arrive donc le moment de réaliser le bilan de ces 4 belles années de projet mulette financé par la Région Nouvelle Aquitaine, la DREAL et l’Agence de l’eau Adour Garonne. Si vous souhaitez en apprendre plus sur ces mulettes, vous pourrez assister à la présentation bilan sur les mulettes, rendez-vous le 11 mars 2024 à 19h au local de DSNE, à l’occasion de la réunion entomo !