Dans le cadre du projet Micromammifères de Nouvelle-Aquitaine, porté par FNE NA, de multiples ateliers sont prévus cet année au local de Niort de 18h à 21h.
En effet, les oiseaux n’ayant pas de dents, ils avalent leurs proies en entière avant de recracher les éléments non digérés après digestion sous forme de petites pelotes de la taille d’un pouce. Il s’agit des pelotes de réjection. Leur dissection permet de retrouver des ossements qui peuvent permettre d’arriver à l’identification d’une espèce. C’est une des méthodes les plus simples et les moins invasives pour étudier le groupe des petits mammifères.
Que vous soyez débutants ou confirmés, n'hésitez pas à vous inscrire pour nous rejoindre lors d'une soirée !
Les prochaines dates :
mercredi 7 juin 2023
mercredi 13 septembre 2023
mercredi 11 octobre 2023
mercredi 8 novembre 2023
mercredi 6 décembre 2023
Contact : langlais.alexandre@dsne.org
Bonne observations à toutes et tous !
posté par Alexandre Langlais
vendredi 26 mai 2023
Inventaire des Zygènes en DS
Le beau temps commence tout doucement à revenir et les insectes à voler de nouveau, vous pouvez observer voler dans les prairies et pelouses les papillons de jour. Parmi ces papillons, nous observons parfois des espèces avec une forme très particulière en toit, noirs avec des tâches rouges sur les ailes. Ce sont bien des papillons, mais des papillons de nuit appelés des Zygènes.
Nous en comptons une dizaine en Poitou-Charentes, dont deux espèces sont déterminantes ZNIEFF :
- La Zygène de la petite Coronille (Zygaena fausta) qui est liée à l'Hippocrépide à
toupet, sur pelouse calcaire
- La Zygène du Panicaut (Zygaena sarpedon) qui est une espèce des pelouses calcaires, sur Panicault champêtre
Ces espèces vont commencer à voler dans notre département et pour certaine voler jusqu’en fin d’été. Si vous en observez n’hésitez pas à les saisir sur Nature79 : https://www.nature79.org/index.php
En plus de cette dizaine d’espèces de Zygène on trouve aussi des espèces de couleur verte autrement appelées Procris ou Turquoises, qui constituent l’autre pendant de cette jolie famille. La détermination est très délicate, au point que souvent, seuls les genres peuvent
être identifiés en regardant la forme du bout des antennes des mâles (cf photo : fine -> Jordanita ; épaisse -> Adscita). Si vous observez ces espèces, vous pouvez collecter quelques individus et nous les retourner avec (date, lieu précis, nombre) afin que nous puissions examiner leurs pièces génitales qui est une l’unique moyen d’identifier ces espèces et d’améliorer nos connaissances sur celles-cis.
NB : La capture avec l’analyse des pièces génitales reste dans ce cas malheureusement la seule méthode pour identifier ces espèces, celle-ci doit être réalisée avec parcimonie. A noter que d’autres espèces de papillons sont protégées et ne doivent être en aucun cas récoltées.
Inventaire réalisé dans le cadre du plan régional d’action lépidoptères, piloté par le CEN NA et coordonné en 79 par DSNE, soutenu financièrement par l’Etat, la Région et le Fonds européen
Certains ont peut-être pu apercevoir ces derniers jours une libellule couleur sable portant une selle bleue à la base de son abdomen. Il s’agit de l’Anax porte selle (Hemianax ephippiger).
Ce grand migrateur de la famille des Aeshnidae est originaire des terres arides d’Afrique et d’Asie. Il y est observé vagabondant à la recherche d’eaux stagnantes lors de la saison des pluies pour y pondre ses oeufs. Or, sous ses latitudes, les points d’eau ont tendance à s’assécher rapidement ce qui laisse très peu de temps aux larves de cet espèce pour se développer. Ainsi ses œufs éclosent en seulement 10 à 12 jours et larves qui en sortent se développent à vitesse grand V par mues successives en à peine 70 à 120 jours en fonction de la température. Ce temps de croissance atteint plutôt plusieurs années pour certaines de nos libellules et demoiselles françaises. Ces développements massifs donnent alors lieu à l’émergence de millions d’individus qui, du fait de la surpopulation au niveau des lieux de ponte, migrent vers le Nord en quête de conditions plus favorables grâce aux courants atmosphériques.
C’est ainsi que d’immenses nuages de plus de 100 km de long ont pu être observés dans le sud de la France ou le centre de l’Europe en 1989 et 1995. Des individus ont même été observés en Islande ou encore en Guyane, traversant l’Océan Atlantique à la faveur des Alizés. La reproduction de l’espèce a même été constatée dans le Var et les Bouches du Rhône.
Cette libellule de couleur brunâtre et à grosse tête globuleuse porte à la base de son abdomen une selle bleue chez le mâle et grisâtre chez la femelle. Elle mesure entre 50 et 70 mm de long et présente une envergure de 40 à 50 mm. Elle peut être observée à n’importe quel moment de l’année bien que le pic d’observation se situe entre juillet et septembre.
Cette année semble être particulièrement propice à une migration massive de cette espèce vers nos latitudes et des individus ont déjà été observés dans notre département. En effet, cette année 2 individus ont été contactés en Marais Poitevin et en vallée de la Boutonne. La dernière vague migratoire de l'espèce remonte à 2011 sur 5 sites des Deux-Sèvres avec quelques observations ponctuelles en 2012 et 2013. Alors ouvrez l’œil pour apprécier le vol vagabond de cette libellule et n’hésitez pas à transmettre vos observations sur Nature79.
posté par Vincent Le Boullec
vendredi 14 avril 2023
Enfin des statuts de patrimonialité pour les Araignées
Récemment, 2 statuts viennent enfin préciser la patrimonalité des araignées :
- liste des espèces déterminantes ZNIEFF : 260 (sur les 950 évaluées) espèces se retrouvent ainsi pouvant être prises en compte pour décrire une ZNIEFF ou compléter sa description
- liste rouge nationale des araignées de France : sur les 1 622 espèces natives d’araignées recensées dans l’Hexagone, 10 % s’avèrent menacées et 6 % sont quasi menacées. Le risque de disparition n’a pas pu être mesuré pour 31 % des espèces (classées DD), car seulement (selon les points de vue) 600 000 données ont pu être pirses en compte à l'échelle nationale (moyenne de 370 obs/espèce à l'échelle nationale)
>477 Coléoptères sur la RNR du Bocage des Antonins
Un inventaire des Coléoptères saproxyliques est réalisé dans la RNR du « Bocage des Antonins » (79, Deux-Sèvres). Le Laboratoire National d’Entomologie Forestière (LNEF) de l’Office National des Forêts a été mandaté pour réaliser cette étude. Le plan de gestion mentionne un enjeu important pour les Coléoptères saproxyliques avec 110 espèces déjà recensées, dont trois strictement protégées au niveau national (Cerambyx cerdo, Rosalia alpina etOsmoderma eremita) et une d’intérêt communautaire (Lucanus cervus).
L’échantillonnage 2020-2022 a été mis en œuvre au moyen de 4 pièges à interception de type PolytrapTM. Ces pièges ont été placés sur des vieux arbres creux (3 chênes pédonculés et 1 frêne) durant 3 mois, d’avril à juillet. Le LNEF s’est également chargé d’identifier les spécimens capturés lors des inventaires menés par la réserve en 2018 et 2019.
L’échantillonnage 2020-2022 a permis le recensement de 311 espèces de Coléoptères appartenant à 46 familles, dont 249 espèces saproxyliques. Parmi ces espèces, 22 sont patrimoniales (IP3 et IP4) avec la présence d’une espèce très rare. De plus, deux d’entre ellessont considérées comme menacées à l’échelle européenne et 17 sont listées comme relictes des forêts primaires en Europe Centrale. Hormis le Pique-prune, toutes les espèces protégées et d’intérêt communautaires déjà signalées ont été recontactées.
En considérant l’ensemble des inventaires réalisé sur cette réserve, le nombre total d’espèces de Coléoptères s’élève à 477, dont 321espèces saproxyliques. On y dénombre 34 espèces patrimoniales, dont 2 très rares à l’échelle nationale (IP4) : Corticeus bicoloroides (Roubal, 1933) (Tenebrionidae) et Pityophagus quercus(Nitidulidae). Enfin, 3 espèces menacés à l’échelle européenne et 20 espèces relictes de forêts primaires en Europe Centrale y sont recensées.
La RNR du Bocage des Antonins se place en classe 2 avec une valeur patrimoniale élevée de 395. Ainsi, ce site est d’un intérêt national pour la conservation des Coléoptères saproxyliques. De manière générale, les enjeux de conservation y sont très élevés avec une responsabilité nationale importante dans les trois principales guildes, mais surtout pour la guilde des cavicoles. Néanmoins, le nombre d’espèces saproxyliques introduites y est très élevé (10 espèces), avec de plus la détection en 2021 d’un nouveau scolyte exotique, Euplatypus parallelus (Curculionidae).
Sur la réserve, le maintien des vieux arbres, ainsi que leur renouvellement, sont une priorité pour assurer la continuité spatiale et temporelle des habitats d’espèces. Néanmoins, la préservation du paysage bocager alentour serait nécessaire pour garantir la conservation à moyen et long terme des espèces écologiquement les plus exigeantes et conserver une trame fonctionnelle.
Bilan des comptages hivernaux des chauves-souris en Deux-Sèvres
Bonjour à toutes et tous,
Cette année encore, Deux-Sèvres Nature Environnement a entrepris le comptage des principaux sites d’hibernation de chauves-souris en Deux-Sèvres dans le cadre du programme Chiroptères Cavernicoles Prioritaires en Nouvelle-Aquitaine, porté par FNE NA.
Malgré un hiver très doux, c’est un total de 932 chauves-souris qui a été comptabilisé sur 20 sites différents sur le département lors de ces précédentes semaines.
Sur les sites prospectés en Deux-Sèvres, 46 individus de Grand rhinolophe étaient marqués dans le cadre du programme, des individus marqués pour la plupart en entre 2016 et 2018 et provenant quelques fois de Vendée, Maine-et-Loire et de Charente ! Les résultats montrent globalement la dynamique des individus qui circulent entre les différents sites et exploitent continuellement, même en plein hiver, les connectivités de notre bocage.
La Citerne de Sainte-Ouenne, véritable site exemple de l’aménagement d’un bâti pour les chauves-souris et zone NATURA2000, a battu un nouveau record cette année avec 333 Grand rhinolophe en hivernation (contre 98 l’an passé). C’est un résultat encourageant pour la suite !
Un grand merci aux 21 bénévoles participants aux comptages hivernaux de cette année, rien ne serait possible sans votre engouement !
Photo : Olivier REAU (CDS79)
posté par Alexandre Langlais
vendredi 27 janvier 2023
Stage Ecologie acoustique des chiroptères Nouvelle-Aquitaine: du 09 au 11 juin 2023
Bonjour à toutes et à tous,
Pour information, dans le cadre du Plan Régional d'Action Chiroptères, France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine organise le 10ème stage sur l'écologie acoustique des chiroptères en Nouvelle-Aquitaine, vous pouvez d'ores et déjà réserver la date !
Dans le cadre du Programme micromammifères porté par FNE NA, nous sommes à la recherche de pelotes de rejection de différents rapaces nocturnes afin d’améliorer les connaissances départementales concernant les petits mammifères.
En effet, les oiseaux n’ont pas de dents, de ce fait, ils avalent leurs proies en entière avant de recracher les éléments non digérés après digestion sous forme de petites pelotes de la taille d’un pouce. Il s’agit des pelotes de réjection.
Pour les espèces prédatrices, notamment la Chouette effraie, la récolte de ces pelotes permet d’en analyser le contenu et d’y retrouver des petits ossements, souvent en bon état permettant d’identifier les espèces proies.
Si vous connaissez un ou plusieurs sites à Chouette effraie (ou une autre espèce prédatrice), n’hésitez pas à récupérer un maximum de pelotes (de quoi remplir un sachet congélation hermétique d’au moins 1L) en notant dessus (et non pas un papier dans le sachet qui risque de prendre l’humidité et de s’effacer avec le temps !) les éléments suivants :
commune de récolte,
date de récole,
lieu-dit (ou coordonnées précises),
nom du récolteur,
nom de l’espèce du rapace (si vous l’avez).
Merci et belles observations à vous !
posté par Alexandre Langlais
vendredi 13 janvier 2023
Diagnostic écologique « Marais et Coteaux de Hanc» et « Plaine de BRIC – Le Mars »
Diagnostic écologique sur le site « Marais et Coteaux de Hanc » et « Plaine de BRIC – Le Mars »
Le site des Marais et Coteaux de Hanc et de la Plaine de Bric – Le Mars est situé sur la commune de Valdelaume, il possède une superficie de 70 hectares répartie en un nombre conséquent de parcelle. L’ensemble de ces parcelles est en bail emphytéotique signé avec des propriétaires privés ou sont des parcelles acquises par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine (CEN NA).
Ce diagnostic demandé par le CEN NA, vise à faire un état des lieux de la faune (amphibiens, reptiles, odonates, orthoptères, rhopalocères et avifaune (effectué par le GODS)), de la flore et des habitats présents sur le site. Grace à cet état des lieux, les enjeux principaux ont pu être identifiés et des préconisations de gestion ont été mise en place.
La diversité d’habitats présents au sein du site (Prairies, friches, boisements, haies, pelouses calcaires, mares) a permis d’observer de nombreuses espèces patrimoniales :
-28 espèces floristiques dont 9 sur la liste rouge comme Orchis incarnat et l’Orchis militaire
-2 espèces de reptiles dont la Vipère aspic
-3 espèces d’amphibiens dont le Triton de Blasius
-6 espèces d’orthoptères dont le Criquet de la Palène sur les 27 espèces observées sur le site
-7 espèces de rhopalocères dont le Damier de la Succise sur les 47 espèces observées sur le site
-3 espèces d’odonates dont l’Aeschne affine
-2 espèces d’ascalaphes
-5 espèces d’oiseaux
Ce qui porte à 56 le nombre total d’espèces patrimoniales observé sur le site, montrant son intérêt remarquable. Un très beau site qui aura particulièrement intéressé Paul et à Marc pour leur premier diagnostic pour le CEN NA. Et si vous souhaitez découvrir ce site, rendez-vous le 03 juin 2023 avec Paul pour une formation botanique !
L’ensemble de ce rapport complet est consultable au local de l’association.
posté par Marc Bruneau
vendredi 16 décembre 2022
Biodiversité en Marais poitevin : réservez vos 2 et 3 février
A cette date, sur le créneau de la Journée mondiale des zones humides, se tiendra la 15ème rencontre de l'Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin !
La journée du jeudi sera consacrée à la présentation des résultats des suivis biologiques de l'OPN du Marais poitevin et d'éclairages sur la thématique "zones humides" à d'autres échelles (en présentiel ou visio), alors que le vendredi sera sur le terrain avec la visite du Marais de Tasdon
Rappelons que DSNE est investie depuis le début dans ce projet collectif de suivi des communautés animales et végétales du territoire,e n particulier sur les Insectes et les Amphibiens.
Idem pour le GODS sur les oiseaux
Cette journée est ouverte aux professionnels mais aussi aux passionés bénévoles de biodiversité du Marais poitevin
posté par Nicolas Cotrel
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Nbre/page :
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Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Deux-Sèvres Nature Environnement
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune
Les observations
Carte espèce
